Elli Ingram

D’après la presse anglaise, «si Adèle faisait du hip-hop, elle s’appellerait Elli Ingram» et après l’écoute de ses deux premiers EP 'Sober' et 'The Doghouse', force est de constater que le résultat est convaincant.

En effet, la chanteuse de 20 ans originaire de Brighton (UK) écrit elle-même les paroles de ses sons et impressionne vraiment par sa prestation vocale.

Felix Joseph et Rudi Retz, deux talentueux compositeurs en qui elle a eu entière confiance et qu’elle perçoit aujourd’hui comme ses mentors, assurent la production.

C’est en postant des covers de chansons connues sur Youtube qu’Elli Ingram est repérée à l’age de 18 ans.

Elle signe ensuite sur MTA Records, le label indépendant fondé par le duo électro anglais Chase & Status, ce qui marque le réel début de sa carrière.

Son premier single est sa reprise personnelle (et très réussie) de « Poetic Justice » de Kendrick Lamar qui compte aujourd’hui plus de 600.000 vues sur Youtube. Viennent ensuite les sons « Mad Love » et « When It Was Dark » qui montrent clairement tout le talent et la créativité de la jeune chanteuse et de son entourage.

En effet, sa discographie se présente comme un mélange explosif de soul américaine des années 60, de hip-hop contemporain, le tout porté par une voix claire mais fragile à la Amy Winehouse qui apporte une « british touch » à l’ensemble.

Depuis ses débuts, deux EP sont sortis et elle a assuré la première partie des dates européenes de Chase & Status à l’été 2013. Dans un style plus mature qu’une Jesse J, plus « badass » qu’une Adele et moins troublant qu’une Amy Winehouse, Elli Ingram semble bien être une des nouvelles révélations de la scène pop anglaise.

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Ils ‘construisent’ la musique autour de la voix et des paroles d’Elli, ce qui, à l’écoute, préserve un côté intriguant et personnel à la chanteuse.

Mais cette synergie entre les trois n’est pas venue immédiatement.

Dans une interview avec Life+Times, Elli confie : « Ma collaboration avec Felix et Rudi ne s’est pas déroulée sans encombres. Au début, je refusais de leur montrer les paroles que j’avais écrites mais au fur et à mesure notre relation s’est solidifiée. Felix avait un studio d’enregistrement dans son jardin que son père avait construit. On l’utilise encore aujourd’hui, c’est devenu un de mes endroits préférés. Musicalement, ces deux-là m’ont vraiment tout appris et, sans eux, je ne serai pas là où je suis aujourd’hui ».